J'ai regroupé ici différentes familles qui, j'en suis persuadé, sont liées entre elles.

Vous retrouverez en effet une concordance des prénoms, des positions sociales, des liens avec le Nouveau Monde.

Nous trouvons mention dans de nombreux documents de l'action de la famille Guenet dans l'établissement des liens avec le Canada, entre autre grâce à la "Compagnie des Cent Associés" établie en 1627 et dont Jean Guenet fut un des membres créateurs.

Plus tard, en août 1639, nous apprenons : "Le gouverneur Huault de Montmagny, les militaires et toute la population (soit environ 250 personnes) accueillent, sur les berges de Québec, les premières religieuses qui s’installent en Nouvelle-France. Arrivées à Tadoussac, après une difficile traversée de plus de deux mois sur le navire amiral le Saint-Joseph, trois Ursulines, les mères Marie de l’Incarnation, Marie de Saint-Joseph et Cécile de Sainte-Croix ; trois Augustines hospitalières de Dieppe, les mères Marie Guenet de Saint-Ignace, Anne Le Cointre de Saint-Bernard et Marie Forestier, ainsi que Madeleine de la Peltrie et Catherine Chevalier, une volontaire qui s’était engagée à servir de domestique aux religieuses pendant dix ans, les religieuses effectuèrent le trajet Tadoussac–Québec sur un mauvais bateau de pêche. [Bélanger, Diane et Rozon, Lucie, Les religieuses au Québec, Libre expression 1982, p. 11]

En attendant la construction de leur monastère et de l’hôpital, financée et planifiée de France par la duchesse d’Aiguillon, les Hospitalières s’installent dans une résidence de la haute-ville construite par la Compagnie des Cent-Associés qu’elles aménagent pour recevoir les malades améridiens et français. À peine sont-elles arrivées qu’une épidémie de petite vérole prend des proportions alarmantes et on construit des cabanes d’écorces autour de la maison pour abriter les malades. Avec peu de moyens, pendant 6 mois, les sœurs soignent les malades et passent leurs nuits à laver les linges qu’elles utilisent pour les vêtir et les panser, personne ne voulant s’en charger. Elles doivent aussi ensevelir les morts. Finalement terrassées par la fatigue, les Jésuites les remplacent auprès des malades jusqu’à la fin de l’épidémie en février 1640 [Bélanger, Diane et Rozon, Lucie, Les religieuses au Québec, Libre Expression, 1982, p.14]. "

Nous savons que Soeur Marie Guenet de Saint Ignace entre au monastère des Augustines Hospitalières de Dieppe en 1626, puis :

• Vêture le 7 mars 1627.
• Profession de foi le 19 mars 1628.
• Mandat comme Fondatrice et Supérieure donné à Dieppe le 2 février 1639.
• Embarque à Dieppe le 4 mai 1639 sur le vaisseau amiral "Saint-Joseph".
• Arrive sur l'ile d'Orléans le 1° août 1639.
• Réélue à Québec le 1° août 1642 jusqu'au 9 mai 1645.
• Décéde le 5 novembre 1646 à Québec.

Un peu plus tard, nous retrouvons Toussaint Guenet qui affrête toujours des navires en direction du Québec. C'est à la même époque que l'on retrouve l'histoire de Pierre Guenet qui est à l'origine de la plupart des Guenet du Nouveau Monde.

Quelques documents :

• Jean Guenet           - (The first landholder )
•            "   "                    - (History of Beaconsfield)
• Toussaint Guenet - (Engagés pour le Canada à Dieppe)

Encore un peu plus tard, en 1680, un Toussaint Guenet, conseiller du Roi, achête le château de Franqueville Saint Pierre près de Rouen et devient seigneur de Franqueville.

Notons que, les armes de la commune de Franqueville Saint Pierre, "d'azur au chevron d'or" sont inspirées de celles des Guenet de Franqueville. Or on retrouve également "azur au chevron d'or" dans les armes des Guenet de St Just.
Il y a donc lieu de penser que toutes ces familles sont apparentées et dans un prochain temps, je fusionnerai les deux fichiers généalogiques.

Bibliographie :

• Les Hôtels Particuliers de Rouen :
• GUENET Marie - page 178
• GUENET Anne Marie, comtesse de Beaume - page 210
• GUENET DE FRANQUEVILLE Marie Madeleine - page 210


• L'histoire de la Neuville Champ d'Oisel :
• 1774 - Toussaint GUENET DE FRANQUEVILLE - page 39